Les marques de fabricants sur les plaques d'ordres de chevalerie en métal fabriquées à Paris de 1815 à 1870 - 1ère partie : la Restauration

Jean-Luc Guitera

Cet article n’aurait pas été possible sans les travaux de Jeffrey R. Jacob1 et du professeur Gustav R. Tammann qui ont largement défriché le terrain et que je tiens à remercier. C’est le premier d’une série de trois, les suivants traitant de la monarchie de Juillet, puis de l’ensemble seconde République-second Empire.

 

 

De 1815 à 1870, Paris a été l’un des principaux centres d’orfèvrerie phaléristique en Europe. Il est fréquent de trouver des pièces provenant d’orfèvres parisiens qui sont datables d’après leur style, mais aussi en fonction de la plaque de fabricant fixée au revers.

En effet, au cours de cette période, les remises d’ordres sont allées de manière croissante (surtout à partir du second Empire), et comme un certain nombre de pays étrangers ont soit abandonné les plaques en cannetille de manière tardive (Russie 1856, Grèce vers 1866, états allemands entre 1855 et 1877, Danemark 1909…), soit ne remettaient au récipiendaire que le brevet (Espagne, États de l’Église), de nombreuses plaques ont été fabriquées à Paris. Ces fabrications se sont réduites au fur et à mesure de l’adoption des plaques en métal par l’ensemble des états européens.

Aussi, pour chacune des trois périodes étudiées, après avoir brièvement traité de l’évolution des techniques de fabrication de plaques, je passerai en revue les principaux fournisseurs ainsi que leur marque de fabrique (hors poinçon).

 

L’évolution des techniques de fabrication et de marquage des plaques en métal

 

Il convient de distinguer la fin de l’Empire de la Restauration.

 

La fin de l’Empire

 

À la fin du premier Empire, il existait déjà une production de plaques d’ordres en métal, qu’il s’agisse d’ordres français ou de pays gouvernés par les frères de l’Empereur, ou d’ordres étrangers reçus par des Français. À l’exception de quelques plaques de joailleries du XVIIIe siècle, il semble que la fabrication dans des quantités supérieures à l’unité des plaques en métal ait commencé à la fin de 1805 ou au début de 1806, quand des échanges eurent lieu avec des états étrangers et que les dignitaires impériaux eurent à porter plusieurs plaques.

 

Ces plaques étaient des plaques de fabrication privée, car les plaques officielles étaient soit en cannetille intégrale, soit en cannetille avec un centre en métal et émail. Les récipiendaires aisés achetaient donc en général une plaque en métal à utiliser pour la tenue de cour ou de grand uniforme, et utilisaient des plaques en cannetille (avec ou sans centre en métal) le reste du temps.

 

Les principaux fabricants de plaques en métal étaient Biennais et Coudray, bien que d’autres fabricants (tels Cébron, Nez, Herbé, Paris, Poupart) aient également pu en produire, mais à de rares exceptions près2, leurs pièces ne sont en général pas marquées.

 

Les plaques de Biennais et de la plupart des autres fabricants étaient composées d’une base en argent estampé (généralement en forme d’étoile rayonnante), au centre de laquelle était fixé un médaillon spécifique ou la croix de l’ordre. Ces plaques comportaient un système de fixation de conception complexe, dit « système Biennais » (il était tabletier), composé d’une large agrafe basculante en fer, parfois marquée BIENNAIS, montée sur un ressort actionné par un petit bouton poussoir. Peu pratique et certainement plus coûteux qu’une simple épingle basculante, ce système semble avoir été abandonné au début de la Restauration.

 

Par exception à cette règle, on trouve quelques exemples postérieurs, même sous la monarchie de Juillet, d’utilisation d’agrafe Biennais. Il s’agit en général soit de réemploi de stocks, le fabricant ayant pu racheter une plaque à des héritiers s’en séparant, soit de plaques de la Restauration qui ont été « recyclées » par la suite, telle la plaque de la première Restauration ayant probablement appartenu au maréchal Berthier3, prince de Wagram, et provenant de la succession Hautpoult4 (Ill. 1 et 2) qui a été transformée sous la monarchie de Juillet. Ces réemplois sont dus au fait que le coût des insignes étant déduit du traitement de la Légion d’honneur des récipiendaires, la réutilisation d’insignes préexistants permettait à ceux-ci de faire des économies substantielles.

 

Les plaques de Coudray sont en général assez différentes, massives et taillées en pointe de diamant (le meilleur exemple étant les plaques de l’archichancelier Cambacérès exposées au rez-de-chaussée du musée de la Légion d’honneur).

 

Les plaques de Biennais et de Coudray portaient des basanes de cuir au revers, sur lesquelles étaient frappées en lettres d’or aux petits fers :

 

Pour Biennais : « BIENNAIS ORFEVRE / DE L’EMPEREUR ET ROI / A PARIS5 » (Ill. 3 et 4)

 

Pour Coudray : « COUDRAY / RUE DU ROULE N°17/ A PARIS / FABRIQUE CROIX / DE TOUS LES / ORDRES »

 

Il convient de noter que la fabrication de plaques en métal démarra à la même époque au Royaume-Uni, mais avec des procédés de fabrication assez différents. À quelques exceptions près, elles n’étaient pas en argent estampé, mais en argent fondu ou taillé, l’attache se faisant d’abord au moyen d’oeillets en or situés à l’extrémité des branches, puis au moyen d’une épingle en or au revers, un procédé beaucoup plus pratique que le système « Biennais ». Par ailleurs, le nom et l’adresse du fabricant commencèrent à être gravés au centre du revers vers 1813-14.

 

La Restauration

 

Sous la Restauration, les techniques de fabrication changèrent rapidement, probablement sous l'influence des faricants anglais. Il convient de rappeler que Paris fut occupée par les alliés à deux reprises en 1814 et 1817, et que de nombreux officiers des troupes d'occupation alliées en France s'y rendaient de manière régulière.

 

Il y eut trois principaux changements :

 

  • La fabrication des bases de plaque en argent estampé disparut pratiquement au profit de fabrications en argent fondu ou moulé.
  • L'attache Biennais disparut rapidement au profit d'abord d'une simple attache par épingle, puis vers 1825 d'une attache par épingle complétée par deux crochets sur les côtés, spécificité qui restera purement parisienne pendant très longtemps et qui permet de reconnaître une plaque française.
  • Le nom du fabricant commença à être gravé au revers vers 1820, mais sans que ce ne soit généralisé à tous les fabricants, voire à toutes les productions d'un même fabricant.

De la même manière, les fabricants avaient tous des poinçons de maître, mais ceux-ci étaient en fait rarement apposés. La comparaison des styles de fabrication avec des plaques dont le fabricant est connu de manière certaine reste souvent la seule manière d'attribuer l'origine d'une plaque de la Restauration.

 

Les fabricants actifs sous la Restauration et leur marque

 

Biennais

Martin-Guillaume Biennais resta actif jusqu’en 1821, date à laquelle il vendit son fonds à Jean-Charles Cahier. Il est identifié dans les annuaires commerciaux comme « Bijoutier et fabricant d’ordre, sis rue St-Honoré au N° 283 ». Il a réalisé la majorité des plaques du duc de Wellington, aujourd’hui exposées à Aspley House, à Londres. Ces plaques sont de forme identique (une étoile à huit branches en argent fondu, taillée à pointe de diamant et repercée, sans épingle de fixation), l’une étant gravée en caractère cursif au revers « Biennais / Orfèvre / à Paris ». Il emploie en général son système d’agrafe en acier, le corps de l’agrafe étant marqué « BIENNAIS » en lettres capitales.

 Coudray

Coudray est actif jusqu’en 1823, date de son décès et de la reprise de son fonds par Ouizille et Lemoine. Il est qualifié de « joaillier des ordres du roi » et est situé au n° 17 de la rue du Roule. Ses plaques ne sont pas marquées.

Baudot

Matthieu Baudot est actif jusque vers 1825 ; c’est un des fabricants de bijoux de l’ordre de Saint-Louis au moment de la Restauration6.

Son adresse reste la même, mais la qualité que lui donnent les annuaires commerciaux varie au long de la période.

 

1817

1820

1822

1823

1825

"fabricant de croix d'ordres des ministères de la Guerre et de la Marine" Rue du Renard Saint-Sauveur,

5

"négociant en bijouterie / fabricant de croix d'ordres" Rue du Renard Saint-Sauveur,

5

"croix d'ordres" Rue du Renard Saint-Sauveur,

5

"fabr. Or, croix d'ordres" Rue du Renard Saint-Sauveur,

5

"fabr. Or" rue du Renard Saint-Sauveur,

5

 

On ne connaît pas de plaque gravée avec sa marque.

Dieu

 

Gabriel-Pierre-Victor Dieu est actif jusque vers 1835 ; c’est aussi un des fabricants de bijoux de l’ordre de Saint-Louis au moment de la Restauration.

Son adresse reste la même, mais la qualité que lui donnent les annuaires commerciaux varie au long de la période :

 

  • En 1825 : "Joaillier fabricant" "Joaillier du Duc d'Orléans et du Ministère de la Guerre" Palais-Royal Galerie de Pierre, 45

 

  • En 1829 : Fournisseur des décorations de Saint-Louis et du Mérite militaire "fabrique des croix de tous les ordres" 45, Palais-Royal

 

Il semble qu’il ait essentiellement produit bijoux et plaques de l’ordre de Saint-Louis et du Mérite militaire. Les plaques en vermeil ne sont pas signées, mais parfois poinçonnées « G.V.D. » (Ill. 5 et 6). Les plaques en cannetille avec centre en vermeil ont, collée au dos, une étiquette ronde imprimée "Dieu / bijoutier de S.A.S. Mr / le Duc d'Orléans / et du ministère de la Guerre / Palais Royal n° 45 / Galerie de Richelieu / à Paris" (Ill. 7 et 8).

 

Cahier

 

Jean-Charles Cahier est actif jusqu’en 1829, année de sa faillite ; c’est un des fabricants de bijoux de l’ordre du Saint-Esprit au moment de la Restauration.

 

Son adresse reste la même, mais la qualité que lui donnent les annuaires commerciaux varie au long de la période :

 

  • En 1816 : "Orfèvre du Roi" situé Place Dauphine N° 17

 

  • Entre 1817 et 1823 : "Orfèvre du Roi, de Monsieur, de l'intendance des fêtes et des cérémonies de la couronne" situé Quai des Orfèvres N° 58

 

  • De 1823 (date du rachat du fonds de Biennais) jusqu’en 1829 : "Orfèvre du Roi, de Monsieur, de l'intendance des fêtes et des cérémonies de la couronne" puis « Joaillier » à partir de 1827, toujours Rue Saint-Honoré au N° 283

 

Ses plaques ne sont pas signées, mais parfois poinçonnées « J.C.C. » (Ill. 9 et 10).

Ouizille

 

Ouizille, associé à Petitjean (en 1828) puis à Lemoine à partir de 1829. Ils rachètent vers 1818 l’activité de Halbout, fournisseur de la Légion d’honneur dont les locaux étaient situés au 7, Quai de la Monnaie, rebaptisé Quai Conti un peu plus tard, puis le fonds et les outillages de Coudray en 1823. Ils restent Quai Conti pendant toute la Restauration.

 

La qualité que lui donnent les annuaires commerciaux varie tout au long de la période :

 

  • En 1820 : « Bijoutier du Roi et des Menus-Plaisirs, orfèvre de SAR Madame »

 

  • En 1825 : « Bijoutier du Roi et de la Chambre, orfèvre de SAR Madame, joaillier des ordres du Roi, successeur de Halbout, joaillier de la LH »

 

  • Entre 1826 et 1830 : « Bijoutier des ordres du roi & Bijoutiers-Joailliers de La Légion d'honneur » « fabrique des croix de tous les ordres »

 

Le Bazar Parisien de 1826 précise : "Fait les décorations de tous les ordres français et étrangers". Ses plaques ne sont pas marquées.

 

Paris

 

Jean-Alexandre Paris est actif jusque vers 1824 ; c’est un des fabricants de bijoux de l’ordre de Saint-Louis au moment de la Restauration. Son fils est actif de 1825 à 1844.

 

Son adresse et la qualité que lui donnent les annuaires commerciaux restent les mêmes tout au long de la période : "fabriquant de croix d'ordres français et étrangers" situé Rue Croix-des-Petits-Champs au N° 13, ce qui pourrait indiquer qu’il ne produisait que des bijoux et pas des plaques

.

On ne connaît pas de plaques signées de lui.

 

Herbé

 

Les Herbé père et fils sont actifs de la Révolution jusqu’en 1836. Un annuaire commercial de 1826 précise "maison connue depuis plus de 20 ans pour la confection des ordres français et étrangers".

 

Ils auront deux adresses au cours de cette période :

 

  • Jusqu’en 1821/22 : « Joaillier-Bijoutier » Palais-Royal Galerie de Pierre, 25

 

  • À partir de 1821/22 : "Fabrique la parure et les ordres français et étrangers" Rue Croix-des- Petits-Champs, 20

 

On ne connaît pas de plaques signées d’eux.

 

Cébron

 

Augustin-Louis-Marie Cébron est actif de 1814 à 1836, prenant la succession de J.-J. Bourdier.

 

Il n’a eu qu’une adresse au cours de cette période : 9 Rue du Coq Saint-Honoré.

 

On ne connaît pas de plaques signées de lui.

 

Olivier puis Peck 0livier

 

Olivier (E) (avant 1817-1826) puis repris par Peck (1827-1837) sous l’enseigne « À la croix d’Honneur », avec la mention « Fabrique des décorations des ordres français et étrangers ».

 

Une adresse au cours de cette période : Galerie de Valois 119, Palais-Royal

 

On ne connaît pas de plaques signées d’eux sur cette période.

 

Beaugeois

 

Louis Beaugeois est actif entre 1810 et 1829 ; il est l’un des principaux fabricants de plaques d’ordre de la Restauration. Le Bazar Parisien de 1826 précise : "joaillier - plaques d'ordre brillantes d'un beau fini".

 

Ses plaques sont en argent fondu, taillées en pointes de diamant et repercées, avec au revers une épingle, mais pas de crochets. Son style est très reconnaissable.

 

Il a deux adresses au cours de cette période :

 

  • Jusque vers 1821 : 11 rue Chabanais

 

  • À partir de 1821/22 : 2, rue de la Paix

 

Jusque vers 1821, ses plaques soit ne sont pas signées, soit sont gravées en caractères cursifs au centre du revers : « Beaugeois, bijoutier à Paris » ; à partir d’environ 1821, le centre du revers des plaques de sa fabrication est gravé « Beaugeois, rue de la paix N° 2 » (Ill. 11 et 12).

 

On connaît de lui des plaques signées du Saint-Esprit, de Charles III, d’Isabelle la Catholique, de Saint-Ferdinand, de Sainte-Anne, de l’Aigle Rouge, des Guelphes, du Bain (GCB et KCB), de la Tour et de l’Épée, de Saint Alexandre Nevski, et des plaques non signées, mais typiques de son style de Saint-Louis, de Saint-Hubert, de Saint-Patrick, des Guelphes et de Saint Alexandre Nevski (Ill. 13 et 14).

 

Divers

 

Il existe également un certain nombre d’orfèvres ou de revendeurs dont on voit parfois apparaître les noms, mais qui n’étaient probablement pas des fabricants d’ordres :

 

Chauffert Aîné : Orfèvre situé au n° 168 du Palais-Royal et qui a disparu en 1820. On connaît deux pièces de lui ayant appartenu au duc Dalberg, mais il s’agit très probablement de fabrications de Beaugeois.

 

Chabot : Orfèvre jusqu’en 1823 au N° 39 du Palais-Royal, mais pas répertorié comme un fabricant d’ordres dans les annuaires commerciaux. On connaît deux pièces de lui : une plaque de l’ordre de l’Éléphant déposée au musée de la Légion d’honneur par l’ambassadeur Spada et une plaque de grand-croix de l’ordre des Guelphes.

 

Cailloué7 (avant 1828) puis Loyseleur sont donnés comme "passementier", "ceinturonnier", "marchand de décorations" et sont situés Galerie de Pierre N° 46 au Palais-Royal (pas de plaques connues avec cette marque).

 

Dassier ("bijoutier Marchand pour les croix d'ordres français et étrangers"

[successeur de Moricet, fournisseur du Duc de Berry, de la garde Royale, des empereurs d'Autriche et de Russie]) est donné comme marchand vendant des ordres dans le répertoire commercial de 1822 (pas de plaques d’époque Restauration connues avec cette marque).

 

Maurisset8 est donné comme « Orfèvre du Gd-Duc de Hesse-Darmstadt » et « fabricant de tous ordres ». Il est au 10 Quai des Orfèvres jusque vers 1824 puis au 46, Quai des Orfèvres par la suite (pas de plaques connues avec cette marque).

 

Dassonville Fils est donné comme « Brodeur » et « marchand vendant des ordres » dans le répertoire de 1822, le Bazar de 1826 précisant : "tient assortiment de décorations de tous les ordres".

 

Il a fréquemment changé d’adresse entre 1817 et 1827, avant de disparaître en 1828 :

 

1817

1820

1822

1823

1825

1826

1827

Rue Saint-Honoré 221

Rue de Richelieu 33

Rue de Richelieu 7

Rue de Richelieu 7

Rue des Moulins 2

Rue Thérèse n° 4, entre la rue Ste-Anne et la rue des Moulins

Rue Thérèse n° 4

 

Boeuf, sis au 2 du Cloître Saint-Honoré et mentionné comme "Joaillier Fabricant de croix d'ordres" pour la seule année 1822.

 

Bondeux (successeur de Nez) sis au 92 de la Rue de Richelieu et mentionné comme "Joaillerie Bijouterie Fabrication de tous ordres" pour la seule année 1825.

 

Mannheim : étiquette "MANNHEIM / Joaillier Bijoutier / Palais Royal N° 128" figurant sous un écrin rond de maroquin rouge à deux niveaux de commandeur du Phénix de Hohenlohe de langue française ayant appartenu au duc de La Rochefoucauld-Doudeauville9. (Ill. 15 à 19).

 

 

Dans le prochain numéro du Bulletin, nous nous intéresserons aux plaques de la Monarchie de Juillet.

PS : Tous mes remerciements à Jean-Christophe Palthey qui a bien voulu effectuer la relecture « phaléristique » de cet article

Notes de bas de pages

  1. Jeffrey (R. Jacob), Court Jewellers of the World, Postgraduate international Inc, USA, 1978
  2. Telle que la plaque de l’ordre bavarois de Max-Joseph du maréchal Oudinot au revers de laquelle figure une étiquette du fabricant Poupart (Vente du 4 décembre 2006, expert J.-C. Palthey)
  3. Cette plaque accompagnait le bijou de collier premier Empire transformé sous la Restauration, ayant probablement appartenu au maréchal Berthier et mis en dépôt au musée de la Légion d’hon­neur par M. et Mme Bernard Croissy.
  4. La première fille du maréchal Berthier a épousé un Hautpoult.
  5. Par exception « BIENNAIS ORFEVRE / DE L.M. IMPERIALES / ET ROYALES ( ….) RUE S. HONORE N°283 A PARIS », ou encore « BIENNAIS, ORFEVRE / DE Lrs Ms IMPles ET ROYALES / ET DE Lrs Ms LE ROI DE HOLLANDE / ET DE WESTPHALIE »
  6. Fait relevé par Christophe Guimaraes dans son ouvrage sur l’ordre de Saint-Louis. Ceci s’applique à plusieurs des fournisseurs de l’ordre de Saint-Louis mentionnés dans cet article.
  7. Cailloué fut cité lors du procès du maréchal Ney à propos de la chronologie exacte du change­ment des centres du bijou de grand-croix de celui-ci.
  8. Un des fournisseurs de croix de Saint-Louis en 1814 selon l’ouvrage de C. Guimaraes
  9. Louis François Sosthène Ier, vicomte de La Rochefoucauld (plus tard 2e duc de Doudeauville et grand d'Espagne de la 1re classe, 1785 –1864), est un militaire et homme politique français du XIXe siècle. De 1814 à 1836, il est l'aide de camp de Charles, comte d'Artois (futur Charles X) et son directeur des Beaux-Arts. Il est représenté sur un tableau se trouvant au deuxième étage du musée de la Légion d’honneur.